Oeuvres de J.J. Rousseau, Том 18

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Werdet et Lequien, 1826

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Страница 209 - Dans l'état où je suis, ennuyé de tout, et surtout de la vie, lé repos et la paix sont les seuls biens que je puisse goûter encore. Voulez-vous que j'y renonce pour aller chercher des corrections , des leçons , des réprimandes et de nouveaux affronts parmi des gens que je méprise? Oh ! par ma foi non. J'avois barbouillé une espèce de réponse à l'archevêque de Paris, et malheureusement, dans un moment d'impatience, je l'envoyai à Rey. En y mieux pensant, je l'ai voulu retirer: il n'étoit...
Страница 348 - Ce ne sont ni les murs ni les hommes qui font la patrie ; ce sont les lois, les mœurs , les coutumes , le gouvernement, la constitution, la manière d'être qui résulte de tout cela.
Страница 165 - ... troupeaux sur des rochers, des manufactures dans des précipices, des ateliers sur des torrents. Ce mélange bizarre a je ne sais quoi d'animé, de vivant, qui respire la liberté, le bien-être, et qui fera toujours du pays où il se trouve un spectacle unique en son genre, mais fait seulement pour des yeux qui sachent voir.
Страница 229 - Quoi qu'il en soit, si jamais il arrive qu'il revienne sincèrement, j'ai déjà les bras ouverts; car, de toutes les vertus chrétiennes, l'oubli des injures est, je vous jure, celle qui me coûte le moins. Point d'avances , ce...
Страница 247 - J'ai tâché d'honorer le nom genevois; j'ai tendrement aimé mes compatriotes; je n'ai rien oublié pour me faire aimer d'eux ; on ne sauroit plus mal réussir : je veux leur complaire jusque dans leur haine. Le dernier sacrifice qui me reste à faire est celui d'un nom qui me fut si cher. Mais, monsieur, ma patrie, en me devenant étrangère, ne peut me devenir indifférente ; je lui reste attaché par un tendre souvenir, et je n'oublie delle que ses outrages. Puisse-t-elle prospérer toujours...
Страница 256 - Curchod, Qui ne sent pas son prix n'est pas digne d'elle, mais qui l'a pu sentir et s'en détache est un homme à mépriser.
Страница 279 - Cela me paroît bizarre qu'il faille toujours me justifier de l'iniquité d'autrui , et que je sois toujours coupable, uniquement parce que je suis persécuté. Je ne vis point dans le monde , je n'y ai nulle correspondance , je ne sais rien de ce qui s'y dit. Mes ennemis y sont à leur aise ; ils savent bien que leurs discours ne me parviennent pas.
Страница 445 - Je ne puis trop vous le redire, je ne counois ni bonheur ni repos dans l'éloignement de soi même; et, au contraire, je sens mieux, de jour en jour, qu'on ne peut être heureux sur la terre qu'à proportion qu'on s'éloigne des choses et qu'on se rapproche de soi.
Страница 163 - Vous voulez, monsieur le maréchal, que je vous décrive le pays que j'habite. Mais comment faire? Je ne sais voir qu'autant que je suis ému ; les objets indifférents sont nuls à mes yeux ; je n'ai de l'attention qu'à proportion de l'intérêt qui l'excite : et quel intérêt puis-je prendre à ce que je retrouve si loin de vous?
Страница 382 - ... enfants. Pour bien remplir ses devoirs, il ne faut point s'en imposer d'insupportables : rien de ce qui est juste et honnête n'est illégitime; quelque chers que vous soient vos enfants, ce que vous leur devez sur cet article n'est point ce que vous deviez à votre mari. Pesez donc les choses en bonne mère, mais en personne libre. Consultez si bien votre cœur que vous fassiez leur avantage, mais sans vous rendre malheureuse ; car vous ne leur devez pas jusque-là. Après cela, si vous persistez...

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