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D'un salon qu'on élève il condamne la face;
Au vestibule obscur il marque une autre place;
Approuve l'escalier tourné d'autre façon.
Son ami le conçoit, et mande son maçon :
Le maçon vient, écoute, approuve, et se corrige.
Enfin, pour abréger un si plaisant prodige,
Notre assassin renonce à son art inhumain;
Et désormais, la règle et l'équerre à la main,
Laissant de Galien la science suspecte,

De méchant médecin devient bon architecte.
Son exemple est pour nous un précepte excellent.
Soyez plutôt maçon, si c'est votre talent,
Ouvrier estimé dans un art nécessaire,
Qu'écrivain du commun, et poëte vulgaire.
Il est dans tout autre art des degrés différents :
On peut avec honneur remplir les seconds rangs;
Mais dans l'art dangereux de rimer et d'écrire,
Il n'est point de degrés du médiocre au pire;
Qui dit froid écrivain, dit détestable auteur.
-BOILEAU, Art Poétique, Chant IV.

B. Translate into French :

Poetical Fancy.-A rich fancy is like an Æolian harp, that catches the passage of the breeze, and throws out music from the contact. But the depth of the tone depends upon the richness, the activity, and the preparation of the strings. Who but must lament, when the strings, which fifty years have mellowed, are broken, and sound no more? Shall we not then be filled with regret, when the machinery of the brain, that a whole life has been bringing to perfection, stops for ever, and all the tablets on which the thousands of memorials were inscribed, become blank?

—SIR EGERTON BRYDGES.

C. Translate into English:

Si tout doit finir avec nous, si l'homme ne doit rien attendre après cette vie, et que ce soit ici notre patrie, notre origine, et la seule félicité que nous puissions nous promettre, pourquoi n'y sommes-nous pas heureux? Si nous ne naissons que pour les plaisirs des sens, pourquoi ne peuvent-ils nous satisfaire et laissent-ils toujours un fonds d'ennui et de tristesse dans notre cœur ? Si l'homme n'a rien au-dessus de la bête, que ne coule-t-il ses jours comme elle, sans souci, sans inquiétude, sans dégoût, sans tristesse, dans la félicité des sens? Si l'homme n'a point d'autre bonheur à espérer qu'un bonheur temporel, pourquoi ne le trouve-t-il nulle part sur la terre? d'où vient que les richesses l'inquiètent, que les honneurs le fatiguent, que les plaisirs le lassent, que les sciences le confondent, et irritent sa curiosité loin de la satisfaire; que la réputation le gêne et l'embarrasse, que tout cela ensemble ne peut remplir l'immensité de son cœur et lui laisse encore quelque chose à désirer? Tous les autres êtres, contents de leurs destinées, paraissent heureux à leur manière, dans la situation où l'Auteur de la nature les a placés : les animaux rampent dans les campagnes, sans envier la destinée de l'homme qui habite les villes et les palais somptueux; les oiseaux se réjouissent dans les airs, sans penser s'il y a des créatures plus heureuses qu'eux sur la terre; tout est heureux, pour ainsi dire, tout est à sa place dans la nature; l'homme seul est inquiet et mécontent, l'homme seul et en proie à ses désirs se laisse déchirer par des craintes, trouve son supplice dans ses espérances, devient triste et malheureux au milieu de ses plaisirs; l'homme seul ne rencontre rien ici-bas où son cœur puisse se fixer.

D'où vient cela, ô homme? Ne serait-ce pas parce que vous êtes ici-bas déplacé, que vous êtes fait pour le ciel, que votre cœur est plus grand que le monde, que la terre n'est pas

votre patrie, et que tout ce qui n'est pas Dieu n'est rien

pour vous?

-MASSILLON,

Grand Carême, Du désir d'une autre vie.

D. Translate into French :

A Soliloquy on the Destiny of Man.-Fancy a man walking in some retired field, far from noise and free from prejudice, to debate this matter with himself; and then judge whether such meditations as these would not be reasonable: "I think, I may be sure that neither the vegetable tribe—that stone, that flower, that tree-have any reflex thoughts; nor do the sensitive animals that sheep, that ox-seem to have any such thing, or but in the lowest degree, and but in respect of present objects only. They do not reason, nor discourse. I may therefore certainly pretend to be something much above all these things. I not only apprehend and consider these external objects acting at present upon my nerves, but have ideas raised within myself of a higher order, and many : I can not only represent to myself things that are, or have been, but deduce many others from them, make excursions into futurity, and foresee much of what will be, or at least may be; by strict thinking, I had almost said, get into another world beforehand; and, whether I shall live in some other state after death or not, I am certainly a being capable of such an expectation, and cannot but be solicitous about it; none of which things can be said of those clods or those brutes. Can I then be designed for nothing further than just to eat, drink, sleep, walk about, and act upon this earth;— that is, to have no further being than what these brutes have, so far beneath me? Can I be made capable of such great expectations, which those animals know nothing of (happier by far in this regard than I am, if we must die alike), only to be disappointed at last; thus placed just upon the confines of another, better world, and fed with hopes of penetrating into it, and enjoying it, only to make a short

appearance here, and then to be shut out and totally sunk? Must I, then, when I bid my last farewell to these walks, when I close these lids, and yonder blue regions and all this scene darkens upon me and goes out, must I then only furnish dust to be mingled with the ashes of these herds and plants, or with this dirt under my feet? have I been set so far above them in life, only to be levelled with them in death? WOLLASTON.

OCTOBER, 1843.
Examiner-M. DELILLE.

A. Translate into English:

Lorsque la féodalité se fut étendue sur la France, quand les anciens officiers des rois, les propriétaires de vastes domaines, se furent déclarés par droit héréditaire maîtres du territoire, tous ceux qui ne purent se faire recevoir dans cette société nouvelle en prenant un fief de quelque suzerain, furent placés, à l'exception des habitants libres des villes municipales, sous la domination des seigneurs à titre de serfs, et dans une condition presque aussi déplorable que celle des anciens esclaves. Cependant avec le temps, à force de travail et d'industrie, les manants accrurent leur mince pécule, et achetèrent des droits et des priviléges. Peu à peu leur nombre augmenta, et avec lui leur force; ils obtinrent la permission de s'entourer de murailles ou de relever celles qui protégeaient autrefois leurs villes. Rome en avait laissé un grand nombre sur le sol de la France; il s'en forma de nouvelles au pied des châteaux et autour des églises. Derrière ces enceintes et dans leurs rues étroites, les bourgeois, forts de leur nombre, se laissèrent moins aisément maltraiter par les grands; ils marchandèrent leur soumission et se firent payer en libertés les aides qu'ils fournirent.

Lorsque la voix de Pierre l'Hermite fit sortir tous les nobles de leurs châteaux, pour entreprendre la guerre sainte, il leur fallut de bonnes armures, de bons chevaux; il leur fallut aussi de l'argent pour ce long voyage. Or les roturiers purent seuls alors fournir aux besoins de leurs anciens maîtres, car parmi eux seulement se trouvait quelque industrie, et déjà le commerce avait mis un peu d'or dans la bourse des bourgeois. Quand les chevaliers leur en demandèrent, ils financèrent volontiers; ils donnèrent argent et denrées, armes et harnais, tout ce qu'il fallait enfin pour que le noble croisé pût paraître avec honneur sous sa bannière; mais, en retour, ils reçurent des terres, ou plus souvent des priviléges, des chartes de commune, manière de payer qui paraissait aux seigneurs moins onéreuse, mais dont ils eurent plus tard à se repentir. -PH. LE BAS,

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Annales de l'Histoire de France.

B. Translate into French :

Few countries exhibit a greater variety of surface than England, or have been more highly favoured by nature. Although," says Dr Aikin, "its features are moulded on a comparatively minute scale, they are marked with all the agreeable interchange which constitutes picturesque beauty. In some parts, plains clothed in the richest verdure, watered by copious streams, and pasturing innumerable cattle, extend as far as the eye can reach; in others, gently rising hills and bending vales, fertile in corn, waving with woods, and interspersed with flowery meadows, offer the most delightful landscapes of rural opulence and beauty. Some tracts furnish prospects of the more romantic and impressive kind; lofty mountains, craggy rocks, deep dells, narrow ravines, and tumbling torrents. Nor is there wanting, as a contrast to those, scenes in which every variety of nature is a different charm, the vicissitudes of black barren moors and wide inanimated heaths." Such is a vivid description of the general

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