Et ses décrets sont nos oracles. Aux revers est inaccessible : On peut vaincre un peuple guerrier; LE CHOEUR. Debout, vrai Souverain! lève un front respecté : Les humains ne sont grands que par l'égalité. LES VIEILLARDS ET LES MÈRES DE FAMILLE. Enfans, qu'élève la Patrie, Ce jour a vengé vos aïeux: Les tyrans et les imposteurs Et vous la rendrez immortelle. LE CHOEUR. Debout, vrai Souverain! lève un front respecté : Les humains ne sont grands que par l'égalité. CHOEUR GÉNÉRAL. O Raison! puissance éternelle, Avant d'être égaux devant elle 1. Comme lui répands tous les jours Debout, vrai Souverain! lève un front respecté : 1. Ces deux vers se retrouvent mot pour mot dans la seconde strophe de l'hymne à la Raison, page 359, présent volume. HYMNE A L'ARMÉE D'ANGLETERRE. AN XII. (1804.) Ne posez point le glaive, enfans de la victoire: E Des Alpes et du Rhin les rapides héros, Tant qu'il reste à cueillir quelque moisson de gloire, N'ont jamais besoin de repos. La liberté vous luit; les deux mondes adorent Aux champs américains, dans l'Inde, son esclave, Vainqueurs de l'Éridan, de l'Adige et du Tibre, La voix de l'univers a chanté vos succès : Dans Londre épouvanté, dites: La mer est libre: Ainsi l'ordonnent les Français. OEuvres anciennes. III. C'est là qu'il faut enfin pacifier la terre. Neptune impatient vous attend sur ses bords; Docile à vos destins, de l'avare Angleterre Son trident vous ouvre les ports. D'un monarque insensé le châtiment s'apprête; Qu'il expie en tombant l'esclavage des mers: Tous les rois ont cédé; tyran, courbe la tête Sous les vengeurs de l'univers. |