LOIX DE PLATON. Par le traducteur de la RÉPUBLIQUE, TOME PREMIER.. A AMSTERDAM, Chez MARC-MICHEL REY LES Loix font l'ouvrage de la vieilleffe de Platon. On n'y trouvera peut-êtrè pas, du moins par-tout, cette élévation de génie, ce feu, cette beauté d'imagination, qui brillent dans la plupart de fes Dialogues, principalement dans fa République. La nature du futjet, le perfonnage de Légiflateur, & le caractere des Interlocuteurs, qui font trois vieillards, ne demandent rien de femblable. Mais en récompenfe on y verra plus de bon fens, des vues plus folides, des réflexions plus juftes & plus exactes. Laiffant de côté ce qui peut paroître plus beau, plus parfait en fpéculation, Platon s'attache à ce qui eft plus pratique, plus proportionné à la foibleffe humaine. Auffi ne jette-t-il qu'un mot en paffant fur cette Cité parfaite, dont il a tracé le plan dans fa Répu 2 |