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The ratifications of my contracts have been received.

The release of Captain Asgill was so exquisite a relief to my feelings, that I have not much cared what interposition it was owing to. It would have been a horrid damp to the joys of peace, if we had received a disagreeable account of him.

The difference between Denmark and Holland is of no serious nature. The clue to the whole is, the Queen dowager is sister to the Duke of Brunswick; but there is nothing to fear from Denmark. As to the northern powers, we have nothing to fear from any of them. All of them and all the neutral powers would have acknowledged our independence before now, by receiving Mr. Dana to sign the principles of the armed neutrality, if he had not been restrained from acting. The unlimited confidence of congress has been grossly abused, and we should have been irreparably injured, if we had not been upon our guard. As our liberties and most important interests are now secured as far as they can be against Great Britain, it would be my wish to say as little as possible of the policy of any minister of our first ally, which has not been as we could desire, and to retain forever a grateful remembrance of the friendly assistance we have received. But we have evidence enough to warn us against unlimited confidence in any European minister of state.

I have never drawn upon Dr. Franklin for any money since the end of my two and a half years' salary; and he tells me he has made no use of the bills. I had received money for my subsistence of Messieurs Willink, and as it will be but a few months more, at farthest, that I shall have to subsist in Europe, I beg leave to proceed to the end in the same way. I shall receive only the amount of my salary, and settle the account with congress on my return.

I hope to be safely landed on my native shore in the month of June; and to this end, I beg that an appointment may be made to the Dutch mission, and the acceptance of my resignation be transmitted to me by the first ships.

I have the honor to be, &c.
JOHN ADAMS.

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La Haie, 24 Janvier, 1783. MONSIEUR, La manière subite et imprévue dont on a reçu ici la nouvelle de la signature des préliminaires par toutes les autres puissances belligérantes, sans que celui qui tient le plus à cœur ici ait été fixé, a d'abord consterné nos amis; mais après être revenu de leur première surprise, M. Van Berckel, à la réquisition et sur les instances de M. le grand pensionnaire, dans une conférence secrète, a proposé un moyen, sans doute le plus noble et le plus solide, pour parvenir au but désiré et désirable à tous. M. le grand pensionnaire l'a saisi avec empressement; et l'on est convenu, que M. Van Berckel me prieroit de leur part, de consulter votre excellence en toute diligence sur ce moyen, que voici.

"Pour accélérer la négociation de la paix générale, et pour prévenir les discussions ultérieures entre L. H. P. et la Grande Bretagne sur le point de la navigation libre et illimitée, on demande à M. Adams, s'il se trouve assez autorisé de la part du congrès, pour accéder au traité de la neutralité armée déjà conclu entre quelques puissances belligérantes de l'Europe, ou pour entrer dans une pareille négociation avec l'Espagne, la France, et les Pays-Bas Unis.

Dans l'un et l'autre cas, L. H. Puissances pourroient faire la même proposition à la France et à l'Espagne, afin de prévenir les discussions sur le point de la liberté des mers, qui pourroient arrêter la paix générale; et pour mettre la république en état de faire sa paix avec la Grande Bretagne, qui pourroit être retardée par des difficultés que pourroient rencontrer des stipulations particulières, ou des arrangemens à faire avec l'Angleterre sur ce point.

Le traité définitif entre l'Angleterre et la république pourroit alors se faire sous la réserve du droit primitif de toutes les nations, qui se trouvent dans l'exercice de ce droit, à moins qu'ils ne s'en soient départis par des traités particuliers au sujet de contrebandes reconnues pour telles par les contractans respectifs.

M. Adams est prié instamment de communiquer ses idées sur ce point le plutôt possible, et d'y ajouter ses réflexions sur les moyens d'avancer une telle négociation et d'acheminer la paix

générale. Car il paroît qu'en attendant la république pourroit accéder à l'armistice qui devra résulter de la signature des préliminaires de paix entre les autres puissances belligérantes, et traiter avec l'Angleterre sur tous les autres points en question." Vous êtes le maitre, monsieur, si vous le jugez à propos, de conférer aussi là-dessus ministériellement avec M. Brantzen.

Il ne me reste plus, que de vous présenter les complimens et tout ce qui se peut penser de plus cordial de la part de M. Van Berckel, qui vient de me quitter, pour me laisser écrire tout ce que dessus.

Je suis, &c.

DUMAS.

TO M. DUMAS.

Paris, 29 January, 1783.

SIR,- Upon receiving the letter, which you did me the honor to write me on the 24th, late last evening, I went immediately to consult with my colleague, Mr. Jay, and we agreed to go this morning to Dr. Franklin. Accordingly to-day we went together to Passy, and communicated your letter to him, and after recollecting the powers we have received, we all agreed that I should make you the following answer.

You will readily recollect the resolutions of congress, which I did myself the honor two years ago to communicate to the President of their High Mightinesses, and to the ministers of Russia, Sweden, and Denmark, at the Hague. The letter to the President was sent "au greffe," and there may, perhaps, be now found. These resolutions contained the approbation of congress, of the principles of the declaration of the Empress of Russia, and authorized any of the American ministers in Europe, if invited thereto, to pledge the faith of the United States to the observance of them.

Some time after this, congress sent Mr. Dana a commission with full power to accede to the principles of the marine treaty between the neutral powers, and he is now at Petersburg, vested with these powers, and, according to late intelligence received from him, has well-founded expectations of being soon admitted.

It is the opinion of my colleagues, as well as my own, that no commission of mine to their High Mightinesses contains author

ity to negotiate this business; and we are all of opinion, that it is most proper that Mr. Dana should negotiate it.

But as there has been no express revocation of the power given to all or any of us, by the first resolutions, and if the case should happen, that Mr. Dana could not attend in season, on account of the distance, for the sake of accelerating the signature of the definitive treaty of peace, we should not hesitate to pledge the faith of the United States to the observance of the principles of the armed neutrality. I wish it were in my power to give you a more satisfactory answer, but candor will warrant no other.

With great respect to the gentlemen, as well as to you,
I have the honor to be, sir, &c.

JOHN ADAMS.

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M. DUMAS TO JOHN ADAMS.

La Haie, 30 Janvier, 1783.

MONSIEUR, Vendredi 24e et Mardi 28e ne sont que l'expression fidèle des sentimens de nos républicains. Je n'y ai rien mis du mien; au contraire, j'ai adouci tant que j'ai pu. Si l'on ne trouve à raccommoder la chose de la manière que je l'ai proposée, c'en est fait pour toujours du crédit ici de la France. Voici la copie promise de la lettre; et d'une autre de la même main reçue ce matin. La France et nos républicains, depuis tous ces jours, sont l'objet des sarcasmes et des railleries amères des malintentionnés; et nos républicains, sans avoir perdu courage vis-à-vis de leurs antagonistes internes, sont outrés, et n'ont plus aucune confiance en ce qui leur est dit ministériellement de la part de la France, pour colorer ce qui vient de se passer, ou pour leur faire faire quelque démarche ultérieure. Ils plaignent personnellement M. le Duc de la Vauguyon, et disent que M. le Comte de Vergennes le sacrifie, et lui fait perdre d'un coup de plume tout le fruit de ses sages, infatigables et brillans travaux ici. Du reste ils déclarent qu'ils ne veulent être dominés ou influés, ou menés à la lisière, ni par l'Angleterre ni par la France; et que quoiqu'on leur propose de la part de la France, ils ne le porteront plus devant leurs villes que moyennant des sûretés suffisantes en poche.

Les lettres que j'ai eu l'honneur de vous écrire

Si vous pouvez faire réussir, monsieur, ce que j'ai proposé, je crois que ce sera une opération politique importante, un coup de partie pour l'honneur et l'avantage des États Unis, parcequ'elle établira leur crédit, leur dignité et leur gloire ici pour toujours. Votre jugement profond et profonde pénétration, monsieur, n'a pas besoin que j'entre dans de plus longs raisonnemens là-dessus. Il suffit que cette affaire sera également avantageuse à tous, puisque tous y participeront et se l'assûre

ront.

M. le Comte de Llano m'a fait prier ce matin, de lui communiquer les préliminaires dont M. l'ambassadeur lui a dit que j'avois copie. Mais il s'est contenté de mes raisons pour ne pouvoir lui donner qu'une idée verbale des dits préliminaires. J'ai cru pouvoir et devoir faire le même plaisir à M. d'Asp. Vous connoissez toute la vérité, &c.

DUMAS.

M. DUMAS TO JOHN ADAMS.

La Haie, 4 Fevrier, 1783.

MONSIEUR, L'honorée vôtre du 29e a pleinement satisfait ces Messieurs; et M. Van Berckel, au nom de tous, m'a chargé de vous en remercier, et de vous assurer que c'est précisément ce qu'il leur falloit, ce qu'ils espéroient pouvoir se faire de votre part et de celle de messieurs vos collègues, et que vous pouvez compter sur eux, comme ils comptent sur vous, en allant agir conséquemment. J'ai été la communiquer aussi à M. le grand pensionnaire, qui m'a paru penser comme eux, et que l'on m'a dit confidemment, de plus d'une bonne part, avoir à désirer, autant que la France, que le parti Anglais ne prédomine plus

ici.

J'ai à vous présenter les respects de tous. Je suis charmé, monsieur, qu'il y ait eu moyen de les contenter à si bon marché ; car il me paroît que ce qu'ils demandent n'est autre chose que ce qui est stipulé dans les traités de l'Amérique, tant avec cette république qu'avec la France. Du reste ils sont déterminés à ne signer que lorsque cet article de la navigation sera en règle de la manière proposée, et à ne point perdre non plus Négapatnam; et l'on craint que si M. le Comte de Vergennes ne trouve pas quelque remède à cela, la confiance et l'inclination de cette

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